• http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2009/evaCM2_RBrissiaud.aspx

    Publié sur le site le mercredi 7 janvier 2009

    début : Nous connaissons aujourd’hui le contenu des épreuves d’évaluation CM2 [1]. Il convient tout d’abord de remarquer que les deux problèmes majeurs que pose ce dispositif sont indépendants de son contenu : d’une part le projet de rendre public les résultats aura pour conséquence une mise en concurrence des écoles, d’autre part la rétribution des seuls maîtres de CM2 rompt avec les pratiques antérieures où les enseignants des divers niveaux dépouillaient et analysaient collectivement les épreuves d’évaluation.

    sauvegarde :  « Une évaluation mal conçue L'avis de Rémi Brissiaud.rar »


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  • http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2010/RBrissiaud_Operationsarithmetiques1.aspx

    L'analyse classique de la compétence à résoudre des problèmes

    Les concepteurs des programmes, des évaluations et du concours : tous perplexes !

    « Le nombre au cycle2 » : un ouvrage dont la lecture laisse perplexe

    Les dilemmes de l'automatisation des procédures et de la symbolisation des opérations

    Une note de synthèse de l'inspection générale particulièrement inquiétante

    début : 

    Alors que les programmes de 1985, 1995 et 2002 étaient en forte continuité, ceux de 2008 se sont affichés en rupture sur un point au moins : il convient d'accorder plus d'importance à la mémorisation des relations numériques (« huit plus quatre égale douze » ; « quatre fois huit, trente-deux », etc.) ainsi qu'à l'automatisation des savoir-faire, dont les techniques opératoires. Dans le même temps, ces nouveaux programmes ont continué de mettre l'accent sur la résolution de problèmes. On y lit que celle-ci « fait l'objet d'un apprentissage progressif et contribue à construire le sens des opérations ». Mais comment concilier ces divers objectifs ? Comment se coordonnent la mémorisation des relations numériques, l'automatisation des savoir-faire et la compréhension des opérations arithmétiques ?

    Malheureusement, l'injonction de rédiger ces nouveaux programmes a précédé toute étude sérieuse de leur faisabilité, soit par recensement et confrontation des résultats de recherches existantes, soit par la mise en œuvre de nouvelles expérimentations. Cela a laissé des traces à l'école élémentaire. L'une d'elles est que les professeurs des écoles manquent de repères concernant l'une de leurs principales missions : l'enseignement des opérations arithmétiques.

    Télécharger « La pédagogie et la didactique des opérations arithmétiques à l’école (1).rar »

    Télécharger « BRISSIAUD_Operations_a_l_ecole.doc »


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  • http://65.snuipp.fr/spip.php?article1000

    Entretien avec le Snuipp-FSU 65 en juin 2011.

    Maître de conférence de psychologie cognitive à l’Université de Cergy-Pontoise (IUFM de Versailles, Rémi Brissiaud porte un regard critique sur la méthode de l’apprentissage du comptage à la maternelle et estime qu’elle conduit à une dégradation des performances des élèves en calcul.

    Dans un entretien (juin 2011 dont nous mettons le texte en pdf joint), Rémi Brissiaud porte un regard critique sur les documents d’aide à l’évaluation des performances des élèves de grande section en calcul. Pour lui, ce document basé sur le principe du comptage énoncé dans les années 80 par Rochel Gelman ignore les nombreuses réserves et critiques, faites à propos de certaines des règles définies par la psychologue américaine. « 

    Enseigner le comptage en insistant sur la règle de correspondance 1 mot - 1 élément, cʼest enseigner un « comptage-numérotage » et cela éloigne les élèves les plus fragiles dʼune authentique compréhension des nombres » dit-il notamment.

    Il oppose l’apprentissage du « comptage mécanique » à une pédagogie construite sur l’apprentissage de la langue avec la compréhension des nombres parce que, explique-t-il, « sans compréhension des 3 - 4 premiers nombres, le comptage dʼun enfant reste mécanique ». Citant des études de la DEPP, Rémi Brissiaud note que depuis l’introduction de la méthode anglo-saxonne de Rochel Gelman le niveau des performances des élèves de CM2 aux évaluations a baissé pour ce qui concerne le calcul.

    Le chercheur préconise d’enseigner le comptage « plus tardivement » et d’insister « non pas sur la correspondance 1 mot - 1 élément, mais sur la correspondance entre chaque mot et lʼensemble des éléments déjà comptés ». Pour lui, l’évaluation CM2 est inadaptée et ne peut que contribuer à un accroissement de l’échec scolaire en mathématiques.

    sauvegarde : 

    Télécharger « Brissiaud évaluation comptage mécanique et dégradation des performances en calcul.pdf »


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  • http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/calcul_8.aspx

    début : En cette rentrée de septembre 2006, à la radio comme à la télévision, le procès de l'école a pris une ampleur inégalée. Pour créer l'événement, certains médias ont évidemment fait la part belle aux promoteurs du retour aux programmes et aux méthodes pédagogiques d'antan. Nos collègues qui, dans ces émissions, ont tenté de défendre l'école se sont souvent trouvés en grande difficulté. Lorsqu'on ne souhaite pas opposer au simplisme du " C'était mieux avant ", une défense béate de l'école d'aujourd'hui, il est en effet très difficile dans ce genre de médias d'apporter une contradiction avisée aux pourfendeurs de l'école. 

    Divers écrits sur le sujet qui nous intéresse ont également été publiés en cette rentrée. Ainsi, deux revues sérieuses (Le Monde de l'Education et La Vie) ont chacune consacré de longs articles aux " antipédagogistes ", ceux qui prônent un retour aux méthodes et aux programmes de 1923. Les journalistes de chacune de ces revues ont interviewé quelques uns des principaux professeurs de mathématiques appartenant au GRIP(1) (Jean-Pierre Demailly, Michel Delord et Laurent Lafforgue) ainsi que des professeurs des écoles qui " expérimentent " le retour aux programmes et méthodes de cette époque. Par ailleurs, dans un livre au titre éloquent : " Les programmes au piquet ", un autre professeur de mathématiques, membre du GRIP (Rudolf Bkouche) a rédigé le chapitre consacré au programme de mathématiques de l'école primaire. 

    Enfin, du côté de l'institution, le ministre de l'Education Nationale a donné quelques indications sur ses projets futurs dans Le Figaro du 4 septembre et, sur le site gouvernemental, est annoncée la constitution d'un "groupe d'experts composé d'inspecteurs et d'enseignants chargés de préparer la mise en conformité des programmes avec les finalités du socle commun". Rappelons la principale recommandation de ce socle : " Il est nécessaire de créer aussi tôt que possible à l'école primaire des automatismes en calcul (souligné par nous), en particulier la maîtrise des quatre opérations qui permet le calcul mental ". Les thèmes de la précocité des apprentissages et de l'automatisation seront donc largement débattus dans ce texte. 

    sauvegarde : 

    Télécharger « Le dossier d'octobre 2006 - Des points de vue de chercheurs.rar »


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  • http://educmath.ens-lyon.fr/Educmath/en-debat/place-du-calcul-enseignement-primaire/remi_brissiaud

    NB : Ce texte prend place dans le débat de 2007 Avis de l'Académie des Sciences sur la place du calcul dans l'enseignement primaire : Points de vue et commentaires (éduc-maths)

    début : 

    Ces travaux récents feront l’objet d’une présentation plus détaillée au colloque « Vygotski et les recherches en éducation et en didactique des disciplines » à Albi les 23 et 24 avril 2007 et dans une session en hommage à Jean-François Richard durant le prochain congrès annuel de la Société Française de Psychologie, à Nantes les 13 –15 septembre 2007

     

    Pourquoi l’enseignement formel de la division au cycle 2 doit-il être évité ?

    Les divers commentaires de l’Avis qui ont jusqu’ici été mis en ligne sur le site EducMath émanent de mathématiciens, de didacticiens des mathématiques et d’un historien de l’éducation. Celui de Jean-Pierre Demailly est très différent des autres. Président du GRIP, on sait qu’il défend depuis longtemps l’idée d’un retour à l’enseignement des 4 opérations pour tirer les conséquences d’un diagnostic qu’il fait à partir de son expérience de Professeur d’Université : on assisterait ces dernières années à une dégradation importante des compétences mathématiques des jeunes français, y compris les étudiants dans les Grandes Écoles.

     RolandCharnay.jpg

     

    Une commission parlementaire s'est récemment livrée à un examen approfondi de la question et s'est étonnée d'un tel diagnostic. Elle n'a pas cru devoir le retenir. Pas plus, d'ailleurs, qu'un récent rapport de l'Inspection Générale concernant les élèves de cycle 3. Les membres du GRIP ne peuvent donc pas s'appuyer sur cet argument pour préconiser le retour à l'enseignement formel de la division au cycle 2.

    Mais ce motif d'une prétendue « baisse de niveau » n'est pas le seul qu'ils évoquent. Divers commentateurs de l'Avis l'ont bien noté : il flotte dans ce texte comme un parfum de nostalgie de l'école d'avant 1970, jusque dans les expressions utilisées, celle de « nombres concrets », par exemple. Un des arguments favoris des membres du GRIP consiste à exhiber des cahiers de CP d'avant 1970 sur lesquels on voit, vers la fin de l'année, des divisions posées, par 2 notamment. De leur point de vue, ne plus demander aux élèves de le faire correspond nécessairement à une baisse d'exigence de l'école : les élèves seraient capables de poser des divisions et l'école ne le leur demanderait plus ! C'est, pour eux, le symbole-même du manque d'ambition de l'école d'aujourd'hui, qui, tôt ou tard, doit se traduire par une « baisse du niveau ».

    Télécharger « R. Brissiaud — Educmath.rar »


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